Programme de la journée

10 h Les sociétés de chasseurs-cueilleurs On appelle “chasseurs-cueilleurs” les peuples qui tirent leur subsistance de ressources sauvages, par le moyen de la chasse, de la cueillette, de la pêche ou du ramassage de coquillages. C’était, avant la colonisation, le cas des Aborigènes australiens, des San (anciennement appelés Bochimans), des Pygmées, des Inuit, etc. Par-delà leur diversité culturelle, l’anthropologie sociale étudie les points communs de leurs sociétés : la structure économique, l’organisation sociale, les religions… avec Alain Testart, directeur de recherche au CNRS, membre du Laboratoire d’anthropologie sociale, auteur de Éléments de classification des sociétés (2005) et de La déesse et le grain : Trois essais sur les religions néolithiques (2010) (Éd. Errance). 11h15 La révolution néolithique L’invention de la domestication des animaux et des plantes représente la révolution technique, sociale, économique, mais aussi idéologique, la plus importante de l’histoire humaine. On s’interrogera ici sur les causes et les conséquences de cette révolution, puisque le contrôle des ressources alimentaires mènera l’humanité à une explosion démographique et à des transformations sociales essentielles : l’apparition de la hiérarchie, l’usage systématique de la guerre. avec Jean-Paul Demoule, archéologue et ancien président de l’Inrap, professeur à l’université de Paris I-Sorbonne. Il co-dirige la collection « Archéologies de la France » (Éd. La Découverte). Il a dirigé La révolution néolithique dans le monde, CNRS (Éd. / Inrap /Universcience, 2010). Animation : Roland Schaer, Universcience. 12h30 Déjeuner libre 14h30 Évolution de la socialité dans le règne animal L’apparition de la coopération et de la socialité dans le règne animal est considérée comme une transition majeure de l’évolution biologique. Plusieurs théories permettent d’expliquer le passage du mode de vie solitaire à la vie sociale. Les progrès les plus récents dans le domaine de l’écologie comportementale illustrent comment la sélection directe et indirecte ont favorisé la vie coopérative chez les animaux, et plus largement, l’influence de l’expression génétique sur les comportements. 15h30 Les fourmis : un modèle extraordinaire Les fourmis sont une des réussites les plus spectaculaires du monde animal. Avec près de 11000 espèces recensées à ce jour, soit plus d’un million de milliards d’individus, elles ont colonisé l’ensemble du globe. Les progrès considérables de la biologie moléculaire participent largement à la compréhension fine des mécanismes physiologiques, comportementaux et évolutifs ayant permis à ces insectes d’accéder à l’un des sommets de la socialité animale. avec Serge Aron, Évolution Biologique et Écologie, Université libre de Bruxelles. Il est notamment l’auteur de l’ouvrage Les sociétés animales : évolution de la coopération et organisation sociale, Éditions De Boeck, 2009. Programme de la journée Accès gratuit sur inscription par
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