Le recteur de l’Académie de Poitiers entend fermer l’an prochain l’hypokhâgne du lycée Camille Guérin, l’année suivante la khâgne. Or, les arguments avancés par le rectorat sont fallacieux :
- Insuffisance des résultats, alors qu’ils sont plus que satisfaisants (des normaliens presque chaque année, sans parler des admis aux IEP et aux écoles de management).
- Insuffisance des effectifs, alors que toutes les CPGE littéraires dépassent ou frôlent les effectifs pléthoriques.
- Sociologie des étudiants, alors qu’il y a plus de 40 % de boursiers.
Les enjeux sont nationaux et il nous faut désormais livrer une lutte de tranchées contre l’arbitraire de certains recteurs.
Ajoutons que selon le décret n° 2013-756 du 19 août 2013 « (…) Les ministres chargés de l’éducation et de l’agriculture et le ministre de la défense décident respectivement de la création et de la suppression des divisions destinées à accueillir les étudiants de classes préparatoires aux grandes écoles dans les lycées relevant de leur compétence. Pour les lycées relevant de la compétence du ministre chargé de l’éducation, ces décisions interviennent sur proposition des recteurs d’académie au vu des projets présentés par les établissements après avis des régions, du comité technique académique et du conseil académique de l’éducation nationale. »
La « bataille de Poitiers » devra montrer aux recteurs que nous demeurons un réseau solidaire instruit de l’expérience de l’automne dernier.