Sujet Allemand LV 1 Epreuve n° 1 BCE 2008

En matière d’orthographe, les graphies antérieures et postérieures à la réforme sont acceptées.

TRADUCTION DU FRANÇAIS EN ALLEMAND

Contrairement à ce que l’on croit partout dans le monde, les Allemands d’aujourd’hui ne travaillent pas plus que les autres peuples. Ils travaillent même plutôt moins. Moins que les Français en tout cas. Ils travaillent moins en nombre d’heures totales, moins en nombre de semaines par an.

Non contents de travailler moins, ils se déclarent également moins acharnés au travail que les Français. Ils privilégient même explicitement ce qu’il est convenu d’appeler les loisirs : 34 % seulement des Allemands interrogés (contre 60 % des Français) considèrent leur travail comme « très important ». Ils sont en revanche 39 % (contre 31 % des Français) à déclarer que leurs loisirs sont très importants pour eux. De quoi remettre en question le stéréotype bien ancré de l’Allemand qui vit pour travailler, alors que le Français travaillerait pour vivre. […]

Du point de vue de la réalisation personnelle, travail et loisirs sont d’ailleurs moins pensés comme antagonistes qu’en France. Ce n’est qu’en apparence un paradoxe. Le travail est et reste pour les Allemands une valeur fondamentale ainsi qu’un mode de réalisation de l’individu. La différence serait plutôt que les Allemands y voient d’abord un moyen de se réaliser personnellement, alors que les Français y verraient le moyen d’assurer leur position sociale.

Béatrice Durand, « Cousins par alliance, Les Allemands en notre miroir»

2002, pp. 101-102 (209 mots)

(Ne traduire ni le titre, ni la référence)

TRADUCTION DE L’ALLEMAND EN FRANÇAIS

Als der Professor nach Deutschland kam, hatte er wesentlich mehr Geld als ein durchschnittlicher Einwanderer. Ein Leben auf Kosten des Sozialamtes kam für ihn nicht in Frage. Im Gegenteil, der Professor kaufte sich sofort einen Ford Skorpio und konnte schnell mit Hilfe eines Maklers eine große, helle Wohnung in der Knaakstraße erwerben. In Moskau hatte der Professor am pädagogischen Krupskaja-Institut »Die Erziehung der Jugend in der sozialistischen Gesellschaft« unterrichtet. Außerdem hatte er die Rolle verschiedener Haustiere in der dörflichen Folklore untersucht.

Seine wissenschaftliche Arbeit, die ihm den Professorentitel eingebracht hatte und danach auch noch als Buch erschienen war, hieß: »Die Bedeutung der Ziege im Bewusstsein des russischen Volkes«. Obwohl Mitglied der KPdSU , hatte der Professor keine klaren politischen Ansichten. Das heißt, er hatte sie schon, aber nicht wirklich. Manchmal dachte er darüber nach, wie man alles im Lande besser organisieren könnte, er schrieb seine Gedanken aber nie auf und verriet sie auch niemandem. Der Professor war wie viele seiner Zeitgenossen ein Liberaler. Als es mit dem Sozialismus zu Ende ging und neue Zeiten anbrachen, hatte der Professor die Gefahren, die in einem solchen Umbruch lagen, nicht gleich erkannt. Er würde genauso gut »Die Erziehung der Jugend in der kapitalistischen Gesellschaft« unterrichten können, dachte der Mann naiv. Es kam aber anders. Kein Mensch brauchte mehr eine solche Ausbildung, die Jugend nahm ihre Erziehung selbst in die Hand, und das Institut wurde geschlossen. Die Räume wurden an die Betreiber einer Technodisco vermietet.

Wladimir Kaminer, ,,Russendisco »

Verlag Goldmann, 12. Auflage 2002, pp. 114-115 (240 mots)

(Ne traduire ni le titre, ni la référence)