I. VERSION

The pay-gap debate has long centred on the premise that although matters have improved since the 1960s, women still earn less than men doing the same work. The economics of this claim are most dubious. Were it the case, the best thing an entrepreneur could do would be to appoint an all-female staff and then watch their profits outstrip those of their competitors. In reality, the disjuncture reflects many things: women moving in and out of the workplace more in the course of a career; part-time employment, undertaken to accommodate family life; and the reluctance of some women to ask for high pay coupled with an equal reluctance of (mainly male) managers to hand it out. But could this be changing, at least in some demographics?
Until now the data have shown that women in Britain consistently under-earn relative to their male colleagues. According to the Office of National Statistics, the gap now stands at 10.5% […] But new research indicates that the future of women’s pay may be rosier than this figure suggests. An article in the Spectator by Liza Mundy predicts that in a generation’s time, British women will be the richer sex. Pointing to the rising levels of female graduates, more stay-at-home fathers and a generation of more career-minded females. Ms Mundy says that women born after 1985 have caught up with men.

The Economist, Sept. 7th 2012

II. THÈME

Problème majeur qui empoisonne la vie de millions d’Américains, un foyer sur cinq devait en 2010 rembourser un prêt étudiant aux Etats-Unis, soit deux fois plus qu’il y a vingt ans et 15% de plus qu’en 2007, selon une étude de l’institut Pew sur la dette étudiante : 40% des foyers dont le chef de famille est âgé de moins de 35 ans – un record- est débiteur. Depuis 2007, la part de la dette augmente dans les dépenses de tous les foyers, quelle que soit la composition sociale, par l’effet combiné d’une charge plus lourde et de revenus en baisse. La dette moyenne est ainsi passée de 23.349$ en 2007 à 26.682$ en 2010. Globalement la dette étudiante a atteint en 2011 les mille milliards de dollars, alors que les experts se demandent si cette « bombe » ne sera pas la prochaine crise majeure de l’économie américaine. Le sujet s’est immiscé le mois dernier dans la campagne présidentielle, quand Barack Obama, parlant du coût des études supérieures pour les jeunes, a raconté que son épouse Michelle et lui-même avaient décroché des diplômes de prestigieuses universités grâce à des prêts qu’ils n’avaient que récemment fini de rembourser.

D’après Le Monde, 27 septembre 2012

III. ESSAI

Les candidats traiteront l’un des deux sujets proposés et indiqueront le nombre de mots employés (de 225 à 275)

1. Do wealthy firms have social responsibilities?

2. Is it time to rein in the power of the media in Britain?