Il n’ y a pas de maillon faible, il n’y a que des chaines qui se brisent…..

Mesdames et Messieurs, Chers collègues,

Je souhaite que vos journées de formation soient une pleine réussite et je sais que cette réussite portera des enseignements marqués de la référence à l’intérêt des élèves, de tous les élèves, de la référence à l’intérêt des étudiants, de tous les étudiants et donc de la référence à l’intérêt général.

Je mesure l’honneur qui m’est fait de pouvoir m’exprimer une nouvelle fois devant vous qui connaissez toutes et tous si bien notre système éducatif dans toutes ses dimensions, dans toutes ses approches.

Je voudrais modestement vous livrer quelques réflexions sur certains des principes qui fondent, je crois, notre Ecole républicaine et qui traversent les thèmes de vos journées et tout particulièrement celui des « Cordées de la Réussite ».

Principe d’égalité d’abord.

Le 10 avril 1870, Jules Ferry s’exprimait ainsi ; je le cite :

« L’inégalité d’éducation est en effet, au point de vue social, un des résultats les plus criants et les plus fâcheux du hasard de la naissance. Avec l’inégalité d’éducation, je vous défie jamais d’avoir l’égalité des droits, non l’égalité théorique, mais l’égalité réelle, et l’égalité des droits est pourtant le fond même de l’essence de la démocratie ».

Ainsi il est clair pour nous tous que la démocratisation scolaire est une exigence d’équité citoyenne.

Ainsi il est clair que cette exigence de démocratisation scolaire engage en même temps le devenir de notre société contemporaine : l’Ecole est bien le creuset de la Nation.

A ce titre l’Ecole de la République doit assurer que chaque élève puisse profiter équitablement des voies de formation de qualité qui balisent la montée, l’ascension, vers une forme d’excellence ou vers un domaine d’excellence.
Mais le moteur de la réussite reste l’élève ou l’étudiant lui-même et il appartient à la puissance publique d’assurer que dans la montée vers toute forme d’excellence et d’ascension sociale chacun soit placé dans des conditions équitables.

L’égalité républicaine c’est l’égalité devant la loi, l’égalité des droits et des devoirs, c’est l’égale dignité des personnes, c’est l’égalité des chances.

C’est en rétablissant l’égalité des chances que la République fera circuler ses élites.

C’est en rétablissant l’égalité des chances qu’elle fera droit à la diversité.

L’égalité des chances doit cesser d’être théorique pour devenir réelle.
Ne comptons par sur le hasard pour être juste à notre place !

Je le répète mes chers Collègues, ne comptons pas sur le hasard pour être juste à notre place !

L’égalité des chances ne peut pas dépendre de la chance. C’est dire qu’elle dépend de Vous, de nous, qu’elle doit être voulue, organisée, vérifiée, instituée. Elle relève non de la chance mais de la justice.

L’égalité des chances, c’est donc le droit de ne pas dépendre exclusivement de la chance.

L’égalité des chances, c’est le droit égal, pour chacun, de faire ses preuves, d’exploiter ses talents, de surmonter au moins partiellement ses faiblesses.
L’égalité des chances, c’est le droit de réussir, autant qu’on le peut et qu’on le mérite.

L’égalité des chances, c’est le droit de ne pas rester prisonnier de son origine, de son milieu de son statut.

Principe d’égalité mais aussi principe de Fraternité ou de Solidarité

Le miracle de la République, c’est d’avoir donné à la France le sens de la Fraternité, c’est-à-dire de la compréhension mutuelle, du respect et de la solidarité.

Si L’Ecole est le creuset de la Nation alors ce qui défait l’Ecole défait la Nation. Il faut retisser le lien scolaire pour resserrer le tissu social.
Le premier défi que doit relever l’Ecole est de donner à tous les élèves, confiance en l’avenir qui, par essence, est incertain.

La confiance sera d’autant plus aisée à installer que la garantie de l’égalité des chances sera la priorité absolue et que la réussite de tous les élèves sera l’objectif général.

Si l’Ecole venait à se scinder, d’un côté ceux qui croient encore en l’Avenir, de l’autre ceux qui n’y croient plus… c’est la République qui serait en danger.
On reproche souvent à l’Ecole d’aujourd’hui d’avoir cassé le formidable ascenseur social qu’était l’Ecole de la République.

Cette formule imagée, d’ascenseur social, porte pourtant au moins deux « idées » qui méritent réflexion critique.

La première c’est que s’il y a ascenseur c’est qu’il y a des étages …

La seconde c’est que l’essentiel résiderait dans la recherche éperdue de l’ascenseur, ……cherchez l’ascenseur, le bon, empruntez le, il fera le reste…
Dans cette acception là, la recherche initiée de la cartographie des « ascenseurs » (la géolocalisation…) devient vite la règle et la notion de montée individuelle, par l’effort, vers sa propre excellence est occultée par le souci de trouver la voie mécanique d’accès au sommet de la prétendue hiérarchie sociale.

Ce constat rend impérieux de mettre en place immédiatement des dispositifs variés et adaptés qui offrent justement leur chance à des élèves qui n’évoluent pas dans des milieux où la culture scolaire est forte et où l’ambition spontanée est le ressort de l’avenir.

La spirale descendante de certains élèves sur la pente d’une sous estime de soi doit être brisée et la solidarité, la cohésion sociale retrouvées doivent passer par la mise en place de « Cordées de la Réussite » qui lient ceux qui doutent à ceux qui ont réussi.

Les trajectoires des réussites issues des milieux fragiles ou socialement modestes doivent apparaître comme autant de balises de lumière, de repères, de points d’ancrage dans la montée vers l’excellence de ceux qui croyaient que ce n’était pas possible ou pas fait pour eux.

Nous devons par ailleurs relever un vrai défi culturel :

Il s’agit de redéfinir le concept piégé d’excellence et engager par là la recherche de l’égale dignité des situations sociales dans le sens de leur nécessaire interdépendance à la réussite de tous et donc du Pays,
Il s’agit de passer d’une culture de l’excellence à profil unique à la promotion de son caractère multiforme, promotion sans laquelle tous les objectifs fixés pour notre Pays à l’horizon 2012 resteront inaccessibles.

Ainsi il faut faire venir dans toutes les formations de qualité post-baccalauréat où ils révèleront leur potentiel et leur forme d ‘intelligence, des élèves, des étudiants qui n’étant pas informés, encore moins initiés, ne pensent pas que ces voies de réussite leur sont ouvertes, possibles et finalement sécurisées et sûres…

Ces élèves ne redoutent pas l’Ecole et l’Effort, ils redoutent l’échec scolaire car leur environnement social ne les sécurise pas.

Voilà le souffle du plan, du principe, de l’esprit même des Cordées de la Réussite : Donner Confiance, susciter l’Ambition, accompagner vers la Réussite. Il faut que tous ceux qui le peuvent et qui le veulent empruntent ces chemins qui mènent chacun à sa forme d’excellence et de réussite.

Cette montée vers son propre sommet d’excellence doit pour certains être accompagnée par une démarche de tutorat.

Les effets du tutorat sont ceux du premier de cordée ou du guide qui assure mais ne fait pas l’effort à la place de celui qu’il sécurise et encourage, il n’abaisse pas la hauteur des difficultés, du Mont Blanc ou de L’Everest mais il aide au dépassement des limites personnelles que l’on croyait bornées et infranchissables.

Il y a urgence à resolidariser tous les établissements, collèges, lycées, universités, écoles où qu’ils soient en mettant en place un maillage républicain de « Cordées de la Réussite ».

Ce retour dans le champ de l’intérêt général pour les établissements rompt avec la démarche concurrentielle exagérée qui, si elle existe, et vous savez bien chers collègues qu’ici ou là elle existe, est génératrice de beaucoup de dérives et créatrice de tensions. Quand par hasard…par hasard….le chauvinisme d’établissement apparaît il faut lui substituer le plus rapidement le retour au patriotisme de l’intérêt général mis au service des élèves, rien que des élèves !

Chaque voie de formation porte en elle une forme d’excellence non hiérarchisable. Il convient donc de construire un continuum de réussite à tous les niveaux et sur toutes les voies.

Quand un maillon d’une chaine est faible c’est la chaine qui est faible….Chacun des maillons participe à la même hauteur à la solidité de l’ensemble…

Le bon fonctionnement de chaque étage d’une fusée est indispensable aux autres et donc participent également à la réussite de la mise en orbite.

Tous les acteurs qui participent à l’accompagnement d’un élève sur son parcours, à quelque niveau que ce soit du parcours (à quelque camp de base….pour filer la métaphore…) doivent se sentir solidairement engagés et également reconnus comme les porteurs d’une parcelle de l’intérêt général !
Equirespectabilité, interdépendance, solidarité sont les valeurs cardinales de l’Ecole : Solidarité, fille de l’Egalité et de la Fraternité.

La réforme du lycée et la réforme de l’université reposent sur des principes communs qui sont ceux sur lesquels est construite finalement l’Ecole de la République qui doit installer une égalité réelle et non formelle des droits de chaque élève, de chaque étudiant devant l’éducation.

Le plan Réussir en Licence a été conçu justement pour permettre aux élèves, aux étudiants issus des familles les moins favorisées, de se projeter dans des études supérieures, d’oser l’Université. Cet enjeu est naturellement aussi celui de la réforme du lycée et toutes les actions déjà entreprises pour réduire les inégalités culturelles, les inégalités devant l’orientation, les inégalités sociales associent étroitement l’enseignement scolaire et l’enseignement supérieur.

Les parcours des élèves, puis des étudiants doivent être sécurisés et personnalisés. La transition scolaire-supérieur qui engage si fortement l’avenir des élèves, doit être préparée en amont par une mise en synergie des actions développées au lycée et à l’Université. L’esprit des « Cordées de la réussite » est là aussi.

L’information, sans laquelle il n’est pas possible de construire progressivement son orientation, doit être délivrée partout. Elle doit être lisible, intelligible, délivrée de manière interactive en suscitant l’envie de s’engager dans des parcours réputés difficiles. L’auto censure doit être réduite par tous les moyens car c’est sans doute le vecteur le plus important de l’inégalité: l’orientation active, l’information interactive du système Admission Post Bac répondent à cette exigence.

Le segment Bac-3 Bac+3 doit être perçu par l’élève devenant étudiant comme un parcours continu pendant lequel il sera considéré, reconnu et accompagné.

Les actions engagées dans l’enseignement supérieur sont toutes construites et doivent toutes être comprises comme devant assurer un continuum entre le lycée et l’université.

Une Charte des Cordées de la Réussite annoncée par Madame la Ministre de l’enseignement supérieur au lycée de la plaine de Neauphles à Trappes fin janvier, s’inscrit dans le prolongement de la « charte pour l’égalité des chances dans l’accès aux formations d’excellence » du 17 janvier 2005.

Cette Charte a pour objectif d’ancrer les « cordées de la réussite » dans une dynamique interministérielle et partenariale : une vraie cordée de la réussite interministérielle au bénéfice de l’intérêt général et tout particulièrement de l’égalité des chances qui n’a pas d’autre périmètre que celui de la Nation toute entière.

Cette Charte vise également à fédérer et non pas à réduire ou à formater, les opérations existantes ou nouvelles autour de principes fondamentaux qui donnent sens aux actions menées dans le cadre des « cordées de la réussite » et en garantissent la qualité. Au-delà des nécessaires adaptations qu’exige la diversité des contextes locaux et des niveaux de scolarité des jeunes visés par cette politique d’équité sociale, cette charte garantit la cohérence dans le temps des actions dont un jeune qu’il soit collégien, lycéen, étudiant ou apprenti peut bénéficier. Elle repose sur plusieurs grands principes :

Premier Principe : un principe de solidarité et une dynamique de réseau plutôt qu’un dispositif.

Les « Cordées de la Réussite » s’appuient sur un principe de solidarité entre les acteurs éducatifs tout au long du parcours de l’élève ou de l’étudiant.

Elles correspondent à une mise en réseau autour d’un projet commun d’établissements d’enseignement supérieur (universités, grandes écoles, écoles d’ingénieurs, écoles professionnelles…) et de lycées à classe préparatoire aux grandes écoles avec des collèges et des lycées dits « sources » qui accueillent une proportion importante de jeunes issus de milieu modeste vivant notamment dans un territoire de la politique de la ville. Toutes les Universités, toutes les Grandes Ecoles sont désormais engagées conventionnellement à rejoindre une cordée pour 2011.

Deuxième principe : Le périmètre naturel des « Cordées de la Réussite » c’est l’ensemble du territoire national.

Les lycéens des filières générales, technologiques, agricoles, professionnelles issus de milieu modeste et des territoires de l’éducation prioritaire ou de la politique de la ville sont les cibles prioritaires des « Cordées de la Réussite », une proportion importante d’entre eux n’envisageant pas une poursuite d’études longues alors qu’ils le pourraient. Etant donné que le nombre de jeunes issus de milieu défavorisé ou modeste est particulièrement faible dans les filières générales du lycée, il est également essentiel d’agir en amont, au niveau du collège (4ème-3ème), en particulier dans les établissements où le taux de CSP défavorisées est élevé. Enfin, d’autres territoires notamment ruraux où l’on constate le même type de problème sont naturellement également concernés par les « Cordées de la Réussite ».

Troisième principe : Le projet de « Cordée de la Réussite » est défini de manière collégiale avec

– des objectifs généraux et opérationnels adaptés au public visé (collégiens, lycéens des filières générales et technologiques, lycéens des filières professionnelles, étudiants de CPGE, étudiants de L1…)
– des moyens de coordination, de formation et d’accompagnement des tuteurs,
– des outils de suivi et d’évaluation des actions menées qui permettent un suivi individuel des jeunes bénéficiaires des actions,
– un dispositif d’évaluation des pratiques,
– des modalités de prise en charge de certains frais engagés notamment par les tuteurs dans le cadre de leur activité de tutorat,
– une reconnaissance et une valorisation de l’investissement des tuteurs.

Quatrième principe : Le tutorat est une composante essentielle et structurante du projet de « Cordées de la Réussite ».

Expérience humainement riche qui est basée sur l’écoute, le dialogue et l’ouverture sur le monde avec un engagement fort inscrit dans la durée, le tutorat est un engagement personnel et bénévole. Le tuteur peut être étudiant d’université, d’IUT, d’IUFM, élève d’école d’enseignement supérieur ou encore apprenti d’un cursus professionnel ou technique exigeant. Il peut être également déjà engagé dans la vie professionnelle.

Le tutorat s’inscrit dans la durée, sur la base d’un engagement réciproque du tuteur et du jeune « tutoré » de manière à produire l’effet positif escompté et à favoriser un changement durable des représentations initiales de chacun.

Cet engagement est reconnu et valorisé par les établissements d’enseignement supérieur qui portent le projet de « Cordée de la Réussite ». Ainsi quand le tuteur est lui-même en formation, son engagement dans une action de tutorat est reconnu sous une forme adaptée (par exemple unité de valeur ou ECTS) dans le dispositif de certification ou de qualification. Il peut en être de même au sein des entreprises qui accueillent des jeunes impliqués dans une action de tutorat.

Sixième principe : L’hébergement d’excellence est un outil constitutif des « Cordées de la Réussite ».

Créés dans le cadre de la dynamique Espoir banlieues, les « internats d’excellence » ont vocation à accueillir les élèves collégiens, lycéens, étudiants de CPGE issus des établissements des zones d’éducation prioritaire et des quartiers de la politique de la ville, qui dans leur environnement habituel ne disposent pas des conditions matérielles favorables leur permettant d’exprimer tout leur potentiel. Ils permettent d’offrir aux élèves accueillis un projet éducatif de grande qualité et les conditions de la réussite scolaire. Des places d’internat d’excellence peuvent être labellisées au sein d’internats existants ou dans des structures nouvelles soit au sein d’un EPLE, soit à l’extérieur mais en lien étroit avec des établissements scolaires à proximité. La mixité sociale et territoriale ainsi que le partenariat sont la règle de manière à enrichir et diversifier l’offre éducative dans tous les domaines, sportif, culturel, scolaire… Les internats d’excellence sont ainsi un outil au service des objectifs visés dans le cadre des « cordées de la réussite ».

Septième principe : Les « Cordées de la Réussite » sont pilotées au niveau académique.

Au plan national, une commission interministérielle est chargée de labelliser les projets validés par les préfets et les recteurs. Par ailleurs, un observatoire des « cordées de la réussite » auquel participent les ministères concernés, les représentants des instances nationales des établissements d’enseignement supérieur, de l’enseignement agricole et de la formation professionnelle, les représentants du monde économique et des associations est chargé de suivre la mise en œuvre des « cordées de la réussite » et d’en évaluer les effets sur les parcours scolaires des jeunes issus de milieu modeste ou d’un territoire de la politique de la ville.

Un dispositif des « Cordées de la Réussite » est mis en place dans chaque académie sous la responsabilité conjointe du recteur et du préfet de région qui en assurent le pilotage et l’évaluation au niveau déconcentré.
142 cordées de la réussite ont été mises en place dans l’ensemble des académies en 2009-2010. Elles concernent environ 20 000 lycéens (dont 4500 relevant des territoires prioritaires de la politique de la ville).
250 « cordées de la réussite » seront labellisées en 2010-2011.
L’objectif de 2011-2012 est fixé à 300 cordées et devrait réaliser un maillage national des établissements.

Mesdames et Messieurs, Chers Collègues, l’Ecole est notre patrimoine commun et la seule querelle qui vaille est bien celle de la réussite de cette Ecole, de notre Ecole.

Ensemble nous devons assurer l’équité de traitement de tous les élèves où qu’ils soient et d’où qu’ils viennent

Ensemble nous devons offrir des conditions d’épanouissement et des débouchés porteurs d’avenir pour tous les élèves où qu’ils soient et d’où qu’ils viennent

Ensemble nous devons offrir un accès équitable aux filières qui mènent vers l’excellence pour tous ceux qui acceptent de tenter ce pari de la réussite via l’effort et l’intelligence

Ensemble nous devons donner Confiance à tous ceux qui le veulent, pour qu’ils s’engagent dans un parcours porté par une Ambition et menant à une Réussite

Nous sommes, à nos postes respectifs très conscients des enjeux et des limites à la fois de notre action. Un volontarisme pragmatique ardent nous sauve. Nous refusons tous l’attitude d’un Alceste qui fuit parce que « c’est une folie à nulle autre seconde de vouloir se mêler de corriger le monde » et finalement nous sommes préoccupés, anxieux, inquiets …..

Mais si nous réussissons et nous réussirons, oui, vous réussirez, et c’est notre Pays qui aura gagné et gagné grâce à vous mesdames et messieurs.

Alors n’attendons pas l’avenir comme on attend un train, faisons ensemble l’avenir……persuadés que nous sommes qu’il n’y a qu’une seule mais alors assurément qu’une seule hiérarchie, celle de la valeur et de l’honnêteté morale.

Enfin, la vraie générosité envers l’avenir consistant à tout donner au présent Je vous souhaite d’excellentes journées qui éclaireront l’avenir j’en suis sûr.

Je vous remercie.

« Il n’y a pas de vent favorable pour qui ne sait pas où il va »

« Ce n’est pas la boussole qui compte mais le champ magnétique qui l’oriente….. »