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Thierry DEBAY commence par remarquer que cette année, il n’y a pas eu de réclamations notables au niveau des concours :

– Peu de demandes de vérification de notes :
249 candidats sur 9423 =2,6 % (3,3 % en 2011)
517 notes vérifiées sur 136 325 notes = 0,4 % (0,5 % en 2011)

– Un « nuage de fumée » au sujet du traitement des handicapés (des rumeurs ayant circulé que certains auraient pu bénéficier de tiers-temps abusifs) : le problème était en fait circonscrit à un seul cas très particulier.

Taux de réussite :

– Sur l’ensemble des écoles de management, on note toujours un fort taux de réussite affectés/candidats : 7195 candidats ont été affectés en écoles sur les 9423 inscrits. Le taux global de réussite est donc de 76,4 % et il est sensiblement le même pour les candidats boursiers (75,7 %) et non boursiers (76,6 %).

– Il est plus élevé (et d’un niveau sensiblement équivalent pour les trois voies) en voie EC : 83,8 % pour les ECS, 82,9 % pour les ECE, 80,3 % pour les ECT.

– La réussite des voies littéraires, concurrencée par d’autres concours, est toutefois très significative : 36,2 % en BEL, 38,1 % en B/L.
Au total, 386 candidats ont été admis en BEL et 107 en B/L ; l’objectif de cette année est de dépasser la barre des 500.

Perspectives de réussite au concours 2012 :

– Le candidat s’inscrit en moyenne à 14 écoles sur les 37 de SIGEM.

– Après les écrits, 92 % des candidats inscrits sont admissibles (dans 9 écoles en moyenne).

– Après les oraux, 87 % des candidats inscrits sont en liste d’admission (dans 5 écoles en moyenne).

– 78 % des candidats inscrits formulent des vœux dans SIGEM (dans 5 écoles en moyenne).

– 76 % sont affectés à une école, très majoritairement au premier choix.

Thierry DEBAY note à ce propos un « décroché normal » entre le 87 % sur liste d’admission et le 76 % définitivement affecté : certains renoncent en effet, préférant par exemple cuber, lorsqu’ils n’ont eu aucune des écoles qu’ils souhaitaient.

Taux de remplissage (nombre d’affectés/nombre de places) :

Thierry DEBAY note qu’il se détériore (« on passe du fruchtbar au furchtbar »)

En 2008 : 98 % des places sont affectées

En 2009 : 98 %

En 2010 : 93 %

En 2011 : 89 % (882 places se retrouvent sans affectation)

En 2012 : 88 % (1012 places non affectées, 19 écoles n’optimisent pas leur remplissage)

Thierry DEBAY dénonce à ce sujet le « Diktat des classements et des accréditations », même si toutes les écoles conduisent à des emplois et salaires enviables.

La BCE comptera 22 écoles en 2013, soit 5605 places proposées aux étudiants de classes préparatoires, auxquelles s’ajoutent les 35 places de l’ENS Cachan.

– Avec 3 écoles quittant la BCE , cela fait -345 places par rapport à 2012.

– Si l’on s’en tient aux 22 écoles restant dans la Banque, cela fait – 35 places par rapport à l’année dernière, sachant que plus de 1000 places sont restées non occupées aux concours 2012 (écoles SIGEM).

– 6 écoles ont augmenté leur nombre de places (Audencia, EM Lyon, Grenoble, Rennes, Montpellier, ESSEC), 4 les ont baissées.

Il ne semble donc pas y avoir un « effet places » : pas de « malthusianisme ».

Modifications d’épreuves ou de coefficients au concours 2013 :

– En voie EC :

12 écoles sur 22 ont modifié leurs concours :

Le résumé de texte ESC et la culture générale ESC ne sont plus choisis qu’en voie T.

Aucune école ne s’appuie plus sur l’épreuve HGG ESC pour la voie S et aucune sur l’AEHSC ESC pour la voie E.

5 écoles (une de plus par rapport à 2012 : l’EDHEC) demandent une épreuve de Maths II en voies S et E.

– En filières BEL (Ulm/Lyon) :

Le grec ancien devient possible en deuxième langue, comme le latin.

La géographie est désormais proposée en alternative de l’histoire.

Frais d’inscription :

– Chaque école fixe son tarif d’inscription librement.
La fourchette de la BCE est de 45 à 145 euros/école (85 euros en moyenne pour les 22 écoles).

– Une inscription groupée existe pour certaines écoles (5 écoles pour 100 euros ou 2 écoles pour 90 euros).

– Les tarifs sont restés stables entre 2012 et 2013.

– La gratuité est toujours de mise pour les boursiers.

Effectifs :

Le nombre de candidats s’infléchit.

Après deux années de léger recul en CPGE (SIGEM), l’enquête DAC sur les effectifs en classes préparatoires laisse toutefois espérer une relance de +5,5 %.

En 2010 : +2,3 %

En 2011 : -0,9 %

En 2012 : -1,3 % (soit un total de 9423 candidats)

Les tendances 2013 :

– Voies EC : +5,5 %

En S : +4,2 %

En E : 5,1 %

En T : +11,7 %

– Voies littéraires : +3,1 %

Dont A/L-Ulm : +4,2 %

ENS Lyon : +1,5 %

B/L : +8,1 %

Pour les tendances en première année : +4 % en voies EC (on note un léger recul en voie S : -1,8 %).

Cubage :

Les pratiques sont différentes selon les voies.

Proportion de cubes en deuxième année de classe préparatoire (DAC novembre 2012) :

Voie S : 10,7 %

Voie E : 8,7 %

Voie T : 2,7 %

Soit, sur l’ensemble de la voie EC : 8,8 %

Voie A/L : 21,2 %
Voie Lyon : 16,8 %
Voie B/L : 11,6 %

Soit sur l’ensemble des khâgnes : 17,3 %

Calendrier 2013 :

Inscriptions : du 10/12/12 au 10/01/13.

Écrits ECRICOME : du 17 au 19 avril 2013.

Écrits BCE : du 29 avril au 14 mai 2013 (soit des épreuves sur 9 jours au lieu de 10).

Dernier jury d’admissibilité : 14 juin 2013.

Oraux : du 17 juin au 12 juillet 2013.

Dernier jury d’admission : 15 juillet 2013.

Vœux SIGEM : du 17 au 19 juillet 2013.

Résultats d’affectation : 23 juillet 2013.

Quelques réponses aux questions de la salle :

– En ce qui concerne les rectifications de notes : une seule note a été rectifiée, avec des conséquences sur l’admissibilité.

– Lorsqu’un étudiant présente un handicap, il ne faut pas hésiter à prévenir la DAC.
La classe préparatoire doit expliquer en quoi le handicap nécessite un aménagement en tiers-temps. Les copies des tiers-temps sont signalées aux correcteurs lorsque des facteurs apparents sont susceptibles d’être appréciés (problèmes d’écriture, etc.).

– Sur la réintroduction de la géographie en voie littéraire : le concepteur reste le même.

– La question des points de pénalité pour les cubes se pose effectivement, mais il faut l’envisager avec précaution, les pratiques ou conséquences étant très différentes suivant les voies, les matières, et les écoles visées.

Christine HEINEMANN