Mes chers collègues, messieurs les inspecteurs généraux, monsieur le directeur de la conférence des grandes écoles.

Nous sommes réunis effectivement aujourd’hui pour discuter entre nous de problèmes liés à la reconnaissance finalement de notre mode d’enseignement de notre structure de formation au niveau international. Vous savez que depuis de nombreuses années, en tout cas depuis que j’ai quelques responsabilités dans l’association, je me suis intéressé particulièrement aux problèmes de l’intégration de nos classes dans le processus de Bologne qui était le seul moyen me semble t-il de crédibiliser « l’existence internationale » de notre formation et de la faire reconnaître. Aujourd’hui le dossier qui a été longtemps bloqué, semble avancer.

Ce n’est pas un secret de dire que les dispositions que Claude Boichot avait annoncées au mois de mai sur la révision du décret de 94 ont été maintenues. Très prochainement un nouveau décret devrait venir préciser la manière dont nos classes s’inscrivent dorénavant dans le processus de Bologne. Il m’a semblé quand on s’est rencontré avec Denis Lapert le directeur d’INT Management et Fabienne Canal directrice du département « Langues et Sciences humaines » à la fin de l’année derrière pour mettre au point un colloque commun APHEC – INT, que ce thème pouvait répondre à vos attentes. Il m’a semblé que le passage de nos classes dans le processus de Bologne n’était pas simplement quelque chose de formel, mais un certain nombre de dispositions pratique à prendre avec sans doute des options politiques à définir puisque le processus de Bologne n’est pas un processus qui s’impose à nous d’une manière rigide mais c’est un processus dans lequel nous avons quelques degrés de liberté, c’est un processus qui nous obligera peut être à remettre en cause un certain nombre de nos habitudes et je pense qu’il était très utile d’en débattre ensemble tranquillement, avant que les choses ne soient définitivement figées par décret et arrêté puisqu’il est évidemment hors de question que chaque établissement puisse interpréter Bologne à sa façon. Donc, très rapidement, je pense que les textes officiels paraîtront.

Nous pouvons encore préciser notre demande puisque vous savez que cette demande, est une demande au sein de notre association depuis un certain temps. Nous pouvons préciser notre demande, essayer de préciser les meilleures options à définir pour garantir au mieux le succès de cette intégration de nos classes. Je vous rappelle que de les intégrer au niveau international est d’assurer leur reconnaissance internationale. Dans cet optique, il a été longtemps uniquement question au niveau de nos interlocuteurs ministériels du problème des élèves qui quittaient les classes pour rejoindre les universités.

Je crois que le fond du problème, aussi bien dans des filières scientifiques, économiques, commerciales et littéraire qui envoient 80% de leurs élèves vers les grandes écoles, est de savoir comment fortifier le système classes préparatoires et grandes écoles et que marginaliser les classes préparatoires dans le processus de Bologne c’était aussi affaiblir le dispositif des grandes écoles. Que sait-on des élèves qui nous quittent pour aller vers l’université ? On est arrivé à poser une logique qui me semble t-il est la meilleure, la seule d’ailleurs qui tienne ; Comment fait-on pour pérenniser, donner plus de forces à un modèle qui est français, spécifique, qui comme l’explique Christian Margaria Directeur Général de l’INT et Président de la Conférence des Grandes Ecoles n’est pas difficile à comprendre et que l’ensemble des mesures qui seront prises, permettra justement d’éclaircir, et d’éclairer au niveau international. Donc, voila ce dont nous allons débattre.

Nous attendons un certain nombre d’intervenants qui doivent être coincés sur l’autoroute mais je crois qu’on va pouvoir commencer quand même et je voulais d’autre part remercier et dire un petit mot spécifique sur nos rapports avec l’INT.

L’INT depuis près de dix ans héberge nos listes de diffusion et, comme le rappelle Denis Lapert, est l’établissement public de notre filière. Il était assez naturel que les classes préparatoires se sentent en parfaite harmonie avec cette école. Je travaille moi même très marginalement depuis de nombreuses années dans cette école au niveau du concours et j’ai toujours pu apprécier la diversité des candidats que l’on était amenés à interroger. J’ai pu toujours apprécier la parfaite gentillesse du personnel de l’école et leur volonté effective d’inscrire leurs pratiques dans une volonté démocratique affirmée, donc je les remercie une fois de plus ici publiquement et je pense que Denis pourra nous en dire un tout petit peu plus demain. Alors les débats vont commencer puisque l’on me dit que Claude Boichot n’est plus qu’à 200 mètres.

Je vous remercie de votre attention.